A tout juste 26 ans et sept années d’études artistiques derrière elle, Anaïs CHAPPRON commence à concrétiser le rêve qui la nourrit depuis des années :
créer son propre atelier de céramique et faire de sa passion un projet de vie.
Une enfance baignée dans un univers artistique
à travers les tableaux de son arrière-grand père. Évoluant dans un monde de couleurs et de délicatesse, la petite fille devenue grande s’oriente tout naturellement vers l’art. Sept années d’études artistiques en Lorraine lui permettent de se constituer un solide bagage et d’acquérir une parfaite maîtrise de son art.
La céramique : une révélation
C’est au cours d’un stage réalisé dans le cadre de ses études de Design aux Beaux art de Nancy qu’Anaïs découvre la céramique. Un vrai coup de foudre pour la jeune fille « je pouvais concevoir et réaliser ! ». Elle intègre alors une école de céramique, puis le CERFAV (Centre de Recherche et Formation aux arts verriers), multiplie les stages en entreprise et peaufine ses savoir-faire avec déjà l’idée de créer un jour son atelier.
L’ouverture de l’atelier : la concrétisation d’un rêve
En août 2019, Anaïs CHAPRON ouvre enfin son atelier : 25m2 dans un local au cœur de Metz BLIIDA. Accompagnée par la couveuse PACELOR, la jeune femme a bâti son projet. Son cœur de métier, la céramique avec une proposition centrée sur la vaisselle d’art et la sculpture de la porcelaine : une offre à la fois dédiée à l’utilitaire et à la création d’objets artistiques. Inspirée par les formes organiques de la nature, les créations d’Anaïs CHAPPRON interpellent les sens. Son talent ne tarde pas à être connu et à séduire un nombre croissant d’amoureux de la céramique. La créatrice travaille deux techniques : le tour de potier et le travail de l’argile liquide (la barbotine ». Pour se lancer, elle casse sa tirelire et investit dans le matériel de départ.
L’achat d’un four : un investissement lourd mais incontournable
L’acquisition d’un four est indispensable mais conséquent, environ 3000€ partiellement couvert aujourd’hui par un financement participatif. Le fait d’être ainsi soutenu est essentiel pour Anaïs CHAPPRON. En plus d’un apport financier, c’est une reconnaissance de son travail, et un encouragement à poursuivre.
Bientôt : un atelier deux fois plus grand
Dès le début du mois de novembre, Anaïs va s’installer dans un atelier de 50 m2 lui permettant de réaliser un second rêve : partager et transmettre sa passion en proposant des ateliers de formation. Gagnant en visibilité, Anaïs CHAPPRON participe à de nombreux concours et expositions. On pourra bientôt découvrir ses créations à Strasbourg, l’Institut Européen des Arts Céramiques et au Salon Résonnances.
site : https://anaischappron.fr/