Laurence Equilbey
Ensemble ACCENTUS
Cinq ans après le lancement de la première enquête « Où sont les femmes » initiée par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) et ses partenaires* rien n’a vraiment changé dans le monde du spectacle vivant, de l’audio visuel et du cinéma. Le constat est sans appel. Si les femmes représentent 52% des étudiant(e)s en spectacle vivant, dans le domaine de la Musique on compte à peine 1% de compositrices et 4% de cheffes d’orchestre programmées ! Pourquoi une telle distorsion ?
A suivre …Pour la journaliste Aliette de Laleu sur France Musique, « tout commence au conservatoire où les femmes choisissent plus volontiers la direction de Chœur que la direction d’orchestre. Un choix qui pourrait s’expliquer par le manque de « modèles » féminins dans la direction d’orchestre ». Autre handicap mis en avant par la journaliste : « En France la plupart des institutions culturelles sont dirigées par des hommes. Cela a un impact sur les nominations et sur les programmations ». Les quelques rares femmes chefs d’orchestre confirment cette difficulté à accéder à certains postes à responsabilité.
Parmi les arguments mis en avant par les frileux de la baguette « une femme n’aurait pas assez de force physique ou de force mentale pour diriger un orchestre ». Un cliché mis à mal par le parcours de quelques cheffes d’orchestre parmi lesquelles Laurence Equilbey, Claire Gibault, Emmanuelle Haim et bien d’autres que l’AFFDU Lorraine se propose de vous faire découvrir au fil des jours.
Actualités : Laurence Equilbey sera à l’Arsenal de Metz le jeudi 16 mars
La création/ Die Schöpfung de Haydn
Insula Orchestra / Accentus http://www.arsenal-metz.fr
http://www.sacd.fr/uploads/tx_sacdresources/ousontlesfemmes2016.pdf
*Mouvement HF, Laboratoire de Légalité, Sexisme pas notre genre, WF