AG nationale Metz 2015 - AFFDU-Lorraine

Discours de clôture de la Présidente du groupe AFFDU-Lorraine Catherine thuet

Discours de Gala de Catherine Thuet

« Madame la députée européenne, chère Nathalie, Madame la déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité, chère Nouria, Madame l’administratrice de l’affdu, chère Evelyne, Mesdames les représentantes des associations allemandes et suisses, Mesdames les présidentes, anciennes et actuelles, Mesdames les affdusiennes chères amies, Mesdames et messieurs

Je vous remercie toutes et tous d’avoir répondu à notre

invitation pour cette assemblée générale à Metz. Vous avez pu apprécier notre belle ville dont nous sommes toutes si fières.

Je remercie toute l’équipe des affdusiennes lorraines qui se sont impliquées avec enthousiasme pour vous accueillir.

Je salue nos amies allemandes et suisses, qui ont souhaité nous connaître et partager ce que nous faisons dans nos pays respectifs. Unir nos forces rend toujours plus visible.

Je remercie chaleureusement Nathalie qui est un exemple de réussite dans un monde politique si dur où les femmes ne sont pas encore naturellement acceptées.

Nous sommes également honorées de la présence de Nouria Yahi-Boggio, déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité, avec qui nous travaillons régulièrement et qui a toujours soutenu toutes nos actions. Que dire de notre conférencier , Claude, qui nous a enchantées de ses histoires ! un grand merci à vous.

Notre association l’AFFDU est une belle et ancienne association créée à une époque où les femmes ne faisaient pas d’études. Sans refaire l’histoire, je vous rappelle que la 1ére bachelière, la Lorraine Julie Victoire Daubié a obtenu de haute lutte l’autorisation de se présenter au baccalauréat :c’était en 1861, elle avait 37 ans.

Ce n’est qu’en 1924 que les programmes de l’enseignement secondaire ainsi que le baccalauréat deviennent identiques pour les filles et les garçons.

En 1938 La loi du 18 Février supprime l’incapacité civile; les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari !

Que de chemin parcouru, de batailles menées pour que les filles puissent avoir les mêmes droits à l’éducation et à la formation que les garçons, la possibilité d’accéder aux mêmes métiers.

Pourtant il reste encore tellement de choses à faire : les inégalités subsistent dans les choix d’orientation, dans les salaires, dans les évolutions de carrières, dans les tâches familiales.

Et que dire de la situation des femmes dans certains pays où elles n’ont accès ni à l’éducation ni à la liberté.

Plus que jamais les évènements montrent que rien n’est jamais acquis.

Nous, femmes qui avons eu la chance, la possibilité, le courage de faire des études , d’avoir de belles carrières, avons le devoir de nous engager pour promouvoir ces valeursd’éducation, témoigner et encourager toutes nos semblables, jeunes ou moins jeunes, de France ou d’ailleurs.

L’engagement dans des actions auprès d’enfants, de collégiens, de lycéens, de femmes d’horizons divers doit être notre priorité, nous nous devons « d’entraîner «

Ce sont bien ces valeurs d’éducation et de liberté, et ces objectifs que défend l’AFFDU et nous avons toutes la volonté et la mission de les poursuivre et les développer sur la trace de nos aînées .

Haut les cœurs mesdames !

Pour rire un peu et parce que nous avons des maris parmi nous, nous allons vous lire un texte qui est la fidèle traduction d’un AUTHENTIQUE extrait d’un manuel scolaire d’Economie Domestique anglo-saxon, publié en 1960.  Nos hommes ici présents apprécieront peut être l’évolution ou se diront qu’ils ne sont pas nés à la bonne époque !

Je vous souhaite une excellente soirée.